1 – Le rassemblement

de | 8 septembre 2007

Le départ étant à Grenoble, de Biarritz ca fait déjà un vol sympa …

La journée commence à 06h30. Le décollage est prévu à 8h00 de Biarritz. La destination : Grenoble – St Geoirs. Ca va faire une jolie navigation : on traverse presque la France d’ouest en est. L’avion sera celui que je prends pour tout le TAJP : le F-GORP, un DR400-120. Il avance à 100kt de Vp dans les basses couches pour 2450 trs/min au tachymètre et cela fait une consommation de25l/h.

Je ne suis pas seul dans l’avion : Alexandre vient aussi sur le tour aérien car il sera pour la 1° semaine le co-pilote de l’Antonov. Je l’emmène donc sur Grenoble.

La nav est assez basique … On va chercher du point blanc pour s’entrainer une dernière fois. Par contre, le devis carburant et surtout son suivi est plus intéressant : l’avion a un réservoir de 110l, dont un qui est non utilisable. Je consomme 25l par heure ce qui me fait, en arrondissant 4h30 d’autonomie. A 100kt, il me faut 3h30 pour faire le vol, sans vent. Il me reste donc, avec la marge de 10% dans les 50 min à destination. C’est « confortable » mais sans plus. Donc il faudra faire un bilan carburant avant l’arrivée pour confirmer cela.

Le décollage effectif, après chargement de l’avion (et oui on va vivre loin de la maison pendant 12j et on est deux … ca fait quelques bagages, sans compter celle de l’avion), se fait à 8h14 locales. On a quelques nuages au début, on passe tantôt on-top tantôt between top et autre jeu de saute mouton avec les nuages … Sur la fréquence de Pyrénées Info, Matthieu monte sur Grenoble (d’Oloron) mais s’arrête à Rodez. On a aussi des membres du club en ULM en route pour Muret. Assez sympa !

Les nuages disparaissent vers Auch puis on passe avec Toulouse. Cela devait être la journée « stagiaire » à la tour de Toulouse : le contrôleur de la tour n’a pas vraiment l’air de connaitre son secteur (ou alors on n’a pas les  même cartes …) et ils n’a pas vraiment compris qu’au sol à Biarritz on ne peut pas le contacter sur sa fréquence, quant à l’info à moins qu’ils aient fermé la fréquence sans rien nous dire, ils étaient en panne radio …

Qu’a cela ne tiennent, on arrive vers les gorges de l’Aveyron et on quitte un peu le trait pour allez voir les gorges … Puis c’est Rodez, on monte au FL55 car devant ca monte un peu. L’A380 est en vol vers Rodez mais on ne le voit pas. Apres c’est le plateau du Larzac. Il faut avouer que c’est à peu près le vide absolu. On ne m’aurait pas dit que c’était en France je ne l’aurais pas su … A la verticale de Mende (le VOR), mon passager co-pilote navigateur mécanicien hôtesse a un petit problème … La vessie est pleine … Au bout de 10 min, je capitule : on déroute sur Le Puy. Donc on quitte la nav de précision que j’avais faite et on fait un Go-To au GPS. Arrivée très rapide (et pas très bien faite …) puis re-décollage très rapide après le temps que mon passager s’allège et que je fasse un bilan carbu exacte. On remonte, et 30 min après on arrive avec St Geoirs. On est 45 jeunes pilotes à devoir arriver aujourd’hui : forcement ca fait du monde en l’air. Au milieu de cela y’a les Low-Cost et qui plus est, notre nouveau président (Nicolas !) vient faire un peu de vélo … ou suivre une étape dans une voiture. Donc les deux Falcon et les deux Puma sont aussi ici. Au milieu de cela on a des Mirages 2000 qui passent. Y’a de l’ambiance à St Geoirs.

Une fois posé, la course commence : papiers (du pilote, de l’avion, …), combinaison et autocollant. Mais c’est l’heure de manger. Avant je retrouve trois compères de la sélections Sud Ouest. Avec Alexandre on va manger à la cantine du SEFA (école d’aviation) et après le repas, sous le soleil commence le collage des autocollants sur l’avion. Et bien ce n’est pas facile ! Mais de loin ca parait bien et puis « l’habit ne fait pas le moine ».

 

A 16h00, le briefing général. Que dire à part qu’on nous présente tout et tout le monde. On nous présente la journée type :

Le soir, on fait le briefing de la journée du lendemain puis repas et dodo. Le matin, actualisation et complément au briefing du soir. On vole ensuite. Et on enchaine cela pendant 2 semaines !

Puis l’Antonov arrive, ca fait un peu d’animation.

Puis re-briefing pour la journée du lendemain : vol en montagne.

Une introduction d’une heure sur le vol en montagne nous est faite. C’est très synthétique, bien illustré avec les chiffres qui parlent : chapeau (tant que c’est autorisé) à ceux qui l’ont faite !

Puis c’est l’heure du repas … Toujours à la cantine du SEFA.

Apres, on va prendre quelques photos puis vient un épisode quasi-tragique : les chapeaux sont interdits pour les concurrents du TAJP (enfin les jeunes pilotes), mais restent autorisé pour les commissaires généraux adjoint (enfin on le suppose). Bref, afin d’uniformiser la flotte (enfin les jeunes pilotes …) et comme je suis le seul jeune pilote à en avoir le chapeau est interdit. Comme la décision est totalement subjective, on ne discute pas : cela pourrait nous enlever des points sur le classement (mais qui aux yeux des commissaires (ou de certains) est l’item le moins important). Désolé d’être ironique sur ce paragraphe mais je trouve la décision totalement psycho-rigide. Enfin ca alimente la polémique et ca fait jaser …

On prend ensuite le bus pour une sorte d’internat mais qui est très bien. J’écris depuis une des chambres (qui ont chacune sa salle de bain). Il est à présent 23h00, demain on se lève à 06h30 donc faut partir dormir !

Catégorie : TAJP

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *