Une grande étape de liaison
Réveil sous les coups de 7h30 (à peu prés …). Rapide coup d’œil dehors pour la météo : il fait beau. La nav a été finie de préparer hier soir. Même si le vol n’est pas noté, ca permet de nous entrainer. Déjà à la préparation j’ai eu du mal … Un point sur une branche sans changement de cap et plutôt illisible (entre deux espace de classe D, bref sur la carte on ne le voit pas). Petit exemple de fiche de briefing et log de nav :
On passe devant nos avions … Très dangereux !
Petit déjeuner au mess mixte et ensuite on va actualiser le briefing, parler code transpondeur, fréquence, et autre …
La nav est assez longue, avec quelques changement radios … Consigne est donné de ne pas contacter mais de rester à l’écoute de certaines stations. On note tout cela de façon rigoureuse et on part aux avions. Aujourd’hui tout se déroule comme prévu … Pour le moment.
Les premiers partent … Avec Matthieu on reste à l’ombre d’un avion (de mémoire c’est le sien aujourd’hui).
Puis vient le moment d’aller à l’avion. Le chargement de l’avion est important. Même si on est seul à bord et que la limite de masse est très loin, le centrage est je trouve assez important : bien répartir les masses afin que l’avion vole droit et qu’on puisse lâcher le manche en l’air sans prendre de suite 10 ou 15° d’inclinaison. Donc je mets tout ce que je peux derrière à gauche (comme je suis devant à droite). L’idéal aurait été devant à droite mais je préfère garder de la place : c’est l’avantage de voler seul : on a beaucoup de place. Par contre on s’ennuie assez vite …
Mise en route, roulage, et au point d’arrêt on passe avec la tour. Alignement et ca décolle. On commence à connaitre la région, l’autoroute puis on vole presque directement sur Nîmes Garon. On aperçoit au loin le pont du Gard. Par contre tout le monde (ou presque) contact Nîmes (et ne veille pas la fréquence).
Je passe verticale Nîmes sans n’avoir contacté personne : ca fait assez bizarre ! A la sortie des espaces de Nîmes, je passe avec Perpignan : la fréquence a changé par rapport au briefing donc je décide de les contacter. La contrôleuse n’a pas l’air fort sympathique … Puis le point redouté lors de la préparation arrive … Et c’est la ou le vent commence à tourner … Bref, plus ca va moins ca va … Je me recale comme je peux sur mon trait … Puis après Pézenas, en contournant la CTR de Béziers, je commence à ne plus trop savoir ou je suis … On commence à faire de l’estime … Au top je vire sans savoir trop ou je suis. Je me recale après grâce à Narbonne et aux lacs. Après réflexion : je me suis décalé bien trop à l’ouest …
Ensuite c’est plutôt simple : le feu de Leucate, l’étang de Leucate à droite (d’ailleurs y’a quelques kite), et ensuite le terrain. Y’a déjà un peu de vent : 15 kts de travers. Je pose un cran et freine un peu pour degager rapidement et ne pas remonter trop de piste. Puis on roule vers l’aéroclub local. On garre l’avion en face.
Une fois le moteur coupé et l’avion reculé à la main, on a quelques minutes pour rendre nos logs de nav et fiche de briefing. J’ai juste le temps de « rendre propre » mon log de nav. C’est encore quelque chose que je trouve assez idiot : il faut que le log de nav soit lisible : certes ! Mais lisible pour qui ? Le pilote d’avion de ligne qui est sous LNAV, VNAV à regarder son TCAS et son radar météo ou bien lisible pour quelqu’un qui est seul à bord et qui essaye de naviguer à 0.1 nm près sans PA et à vue ? Forcement on n’a pas le même temps et la même attention pour remplir le log. Enfin, comme on est venu pour ca, j’efface mes estimées et heures réelles de passage et les réécris au stylo de façon plus propre (inutile de dire que c’était lisible avant …).
Ensuite la conso carbu et on rend tout les feuilles aux commissaires.
Puis après on range l’avion, sort les affaires, on plante les piquets (le sol a l’air encore plus dur qu’a Orange).
Mikael a l’air d’avoir fait une nav en bonne compagnie …
Petite réunion pour nous expliquer ce qui se passe ce soir et demain. Ce soir au dine au château de Salses. Demain matin ce sera le test théorique. Et l’après midi le meeting !
Le repas au château est extraordinaire : repas sous les remparts, puis animation karaoké pour tout le monde (jeunes pilotes, organisateurs, pilotes de chasses, …). Retour au CROUS ou l’on dort et on oublie GLIGLI pour réviser : vaut mieux dormir et se reposer.
