Pour ceux qui ne veulent pas tour lire, la vidéo est à découvrir en bas de récit.
Mikaël, mon instructeur voltige avec qui on s’est connu au Tour Aérien des Jeunes Pilotes en 2007 ne s’est pas assagit avec le temps : voltige illimité, meeting et depuis l’an dernier Red Bull Air race. C’est un championnat avec une dizaine d’étape de par le monde et le but est d’être le plus rapide sur un circuit délimité par des portes haute de 25 mètres. Les portes sont des cônes en tissus gonflés et il faut les passer entre 15 et 25 m de hauteur (sinon pénalités) les ailes à plat (sinon pareil, pénalités).
Il évolue en « Chalenger Class » sur les Red Bull, sur un Extra 330 LX : un avion de voltige illimité biplace de 330 cv et cela lui permet de faire la saison de voltige illimité et les Red Bull Air Race. De plus dans cette classe, tout le monde a strictement le même avion : seul le pilote fait la différence !
Cette année j’ai le temps d’aller le voir sur une des étapes, et pas la pire : celle de Spielberg en Autriche au siège de Red Bull. Cela se passe sur le circuit de F1 (le Red Bull Ring) au milieu de la montagne. Ça doit être magnifique 😉
Et pour y aller, quoi de mieux qu’y aller en avion léger. J’ai (facilement) réussi à motiver un pilote de la plateforme qui a un SR 22 : Daniel.
Donc ce billet racontera la nav aller / retour Villeneuve sur Lot / Graz et l’étape de Spielberg des Red Bull Air Race.
Tout d’abord faut préparer la nav. Autant, préparer 100 nm de navigation c’est simple, mais quand il faut traverser l’Europe c’est plus long : hotel annulable au dernier moment, voiture de location, prix de l’essence, taxes d’atterrissage, PPR ou pas … La nav en elle-même n’est qu’une petite partie de la préparation totale.
On avait initialement prévu de s’arrêter à Piran – Portoroz en Slovénie pour faire un peu de tourisme, mais la météo en a décidé autrement : le trajet Slovénie – Autriche étant prévu très nuageux et givrant, 2 jours avant on décide d’annuler et d’aller directement à Graz en partant le vendredi matin. La route IFR que j’ai eu du mal à trouver et rendre valide CFMU par l’Italie est à jeter et il faut en trouver une par le nord des Alpes.
Grace à l’aide de la Pilotlist et du forum IVAO, j’ai une route valide et plutôt directe :
Le jeudi soir, on dépose la route au BRIA de Bordeaux. J’avais été averti que la route pouvait être modifiée (et on l’avait accepté en mettant un « IFPS route change accepted ») mais le problème c’est qu’on n’est pas au courant si c’est le cas ou pas ! Un contrôleur réel étant aussi sur IVAO m’a très gentiment donné la route « réelle » et y’a pas mal d’écart, merci Cyril !
Le départ est prévu à 10h30 locales pour avoir la meilleure météo à l’arrivée. Même si on est en IFR, autant qu’il fasse beau pour voir un peu le décors.
Rendez-vous à 9h le matin pour commencer à charger l’avion et rentrer le plan de vol dans le G1000.
Mise en route à 10h20, pile à l’heure le temps de chauffer et on décolle pile à l’heure ! Premier contact avec Bordeaux qui nous envoie avec Limoges pour activer le plan IFR. On les contacte alors qu’on est en montée vers le FL75 et rapidement on a la clearance et on monte vers le FL100.
Je vais m’occuper principalement de la radio pendant le vol et mon boulot est simple : négocier des directes.
Je me débrouille pas trop mal et j’arrive à couper dans le fromage du nord-est. La direct sur l’ouest de la Suisse n’a pas été possible car y’avait dû parachutage …
Cyril (le contrôleur qui m’a aidé et communiqué ma route « réelle ») a même fait une photo du radar !
De plus on est pas mal aidé par le vent. On a entre 15 et 20 kts de composante arrière ce qui fait qu’on est à moins de 12 gallons / heure pour presque 180 kts sol. Pas mal !!!
Ca fait presque deux heures qu’on vole et on n’a pas été trop gêné par les traffic, puis en arrivant sur Dole, on a un ATR qui va se poser. Info de traffic, on l’a même au TCAD et on le verra dans le ciel mais il est loin, photo pas trop possible.
Ensuite, une nouvelle directe, HOC. L’ATC me donne le nom en clair, Hochwald, et quand on n’est pas du coin on demande à répéter, pareil pour juste après avec Trasadingen.
Le vol se poursuit au FL100 dans le sud de l’Allemagne. Ensuite c’est le lac de Constance avec Friedrichshafen. Pas grand monde sur les approches de Munich et Zurich et on transite tranquillement à près de 180 kts sol !
Puis on passe avec Salzbourg qui ne ne nous veut pas si tot. Alors on repasse avec l’ancien controleur qui l’appelle au téléphone et finalement on passe avec Salzbourg. Tant mieux, car j’ai une dernière directe à négocier : Salzbourg – Graz en évitant Linz. En plannif impossible car la route est à sens unique, mais en réel on peut tout demander.
C’est directement approuvé si on monte au FL110 ce qu’on ferra. D’ailleurs le relief est bien monté, et malgré une MEA au FL110 et le fait qu’on soit au FL120 les parpaings ne sont pas loin ce qui est bien montré sur la vision synthétique du G1000. Heureusement qu’elle est là, car on ne voit rien dessous, cela permet d'imaginer les montages !
Après presque 4 heures de vol, on commence à préparer l’arrivée. L’ATIS est hors de portée malgré le fait qu’on soit au FL120 alors je demande la météo à l’approche de Graz. Je copie et comprend 3 km de visi. Bon on reste en IFR donc pas trop d’inquiétude et c’est un ILS à l’arrivée. La STAR est raccourcie, un petit guidage radar à l’arrivée et on perce les nuages vers 3000 ft et c’est grand beau en-dessous. Y’a vraiment de la visi. En réécoutant la bande de la GoPro, la visi annoncée était de « three zero », soit 30 km ce qui n’est pas tout à fait pareil… Quand on n’a pas l’habitude d’avoir une visi annoncée de plus de 10 km on se fait vite avoir. Du coup l’ILS est facile, on laisse de toute façon le PA voler l’avion.
Atterrissage avec 10 kts arrière, petit creusement de plan après la DA… Un follow-me pour faire 100m de roulage et on est arrivé. 4h10 de vol block – block depuis Villeneuve sur Lot, 4 pays survolés (France, Suisse, Allemagne et Autriche), ça donne envie d’aller marcher un peu 😉
Maintenant il faut avitailler l’avion pour être prêt à repartir lundi. Après 10 minutes d’attente le camion BP arrive et on reprend 160 litres pour le retour prévu sur Albertville. Entre temps un Citation se gare derrière nous, le pilote vient nous voir et nous, dit « nice aircraft », c’est le patron de Cirrus Germany qui vient aussi pour les Red Bull Air Race. Il n’est pas venu en Cirrus 😉
Après l’essence on sort du terminal pour récupérer la voiture et nous sommes trop tôt sur l’horaire (de ma faute car je croyais qu’il y avait une heure de décalage par rapport à la France car la Slovénie en a une et en préparation je n’ai pas vérifié comme l’Autriche était encore plus l’est) et donc le bureau est fermé. Ce qui nous laissera le temps de manger le sandwich prévu par Daniel.
Une fois qu’on a la voiture, directement l’hôtel à 40 min de route. Entre les très longs tunnels on voit la beauté des Alpes toutes vertes 😉
Le samedi il n’y a pas grand-chose à raconter : mauvais temps et pluie au programme. Et comme ces avions ne peuvent pas voler sous la pluie sous fort facteur de charge (ca décroche à cause des profils d’aile qu’ils ont), on va tout de même au Red Bull Ring et on profitera de l’ambiance du « Race Club ». On pourra même ensuite faire une visite éclair des stands (ici une photo du groupe Villeneuvois avec Zool, François le Vot).
Ensuite on a repéré qu’un musée aéronautique existait juste à côté. Après avoir essayé de déchiffrer le plan en Allemand, on arrive au petit musée qu’on visite.
Le soir, on mange avec toute l’équipe Villeneuvoise et Mikaël nous explique en détails tout ce qu’il faut savoir (et bien plus encore) pour bien profiter du show. On voit que c’est vraiment pro et que rien (mais vraiment rien) n’est laissé au hasard !
Heureusement pour tout le monde, le dimanche le temps est bien mieux. Les hostilités ne commençant qu’à 11h, on décide avec Daniel d’aller au « petit terrain » d’où décollent les pilotes « Challenger ». Et oui, contrairement à leurs « ainés », ils sont sur un terrain « normal ». Non pas qu’ils ne savent pas décoller ou atterrir d’un bout de circuit automobile à peu près droit entre les tribunes, mais parce qu’ils réalisent des vols « VIP » pour passer une porte et emporter des passagers payant. Comme c’est du « commercial », il faut des installations un peu plus « certifiés » pour que si en cas de problèmes les assurances puissent payer…
Cela nous permet de découvrir le terrain de Leoben/Timmersdorf (LOGT) qui est un super petit terrain d’aviation général au milieu d’une grande vallée. Je vous laisse admirer !
On arrive et rapidement un Extra 330 LX avec un « invité » met en route et c’est partit : quelques passages de portes à 20m et un peu de voltige « douce » et il se repose. Les vols se poursuivent et en partant vers le circuit, on s’arrête dans l’axe de la porte pour voir l’Extra nous « foncer » dessus.
La météo de la veille (pluvieuse et froide) a permis de mettre une petite touche poudrée en blanc au sommet des montages et après 45 minutes de voiture nous voilà au Red Bull Ring !
On arrive au Race Club et rapidement les démos commencent : on assiste à une super démo de 3 Extrem en patrouille, à l’impressionnant démo en hélicoptère BO105 (couplé avec un Cobra). On aura aussi du planeur, un Wingwalker, …
Puis à midi c’est partit pour les Challenger. Aujourd’hui ils ont le droit à 2 tours et seul le meilleur des deux sera retenu.
Et c’est parti ! On entend le premier avion arriver mais on ne le voit pas. L’entrée dans le circuit n’est pas des plus aisée et avec le vent il faut faire attention à ne pas dépasser la vitesse limite d’entrée (car c'est une vitesse sol) : 200 kts. Entre 201 et 202 c’est une pénalité, au-delà c’est fini !
Les runs s’enchaînent et le virage du « milieu » (à la porte Breitling) est vraiment très impressionnant : env. 120° d’inclinaison en montée à 9g et 5 à 10 m de hauteur au-dessus des arbres…
Puis vient le tour de Mika !!! Comme il a gagné tous les entraînements on espère tous qu’il fera un podium voir mieux. L'idéal c'est d'aller voir la vidéo en bas de réçit. Y'a toute sa course et cela ne dure pas beaucoup plus d'une minute.
Victoire ! Il remporte la course !!! Bravo Mika 😉
Et c’est le podium où la Marseillaise retenti dans les Alpes Autrichiennes !
Ensuite c’est les Master Class : les avions décollent depuis une portion du circuit et vont se mettre en attente (on apprendra qu’il y a pas mal de fréquences pour gérer tout ce petit monde …).
Puis ensuite c’est parti ! Au début c’est le « Round of 14 » : un pilote affronte un autre pilote. De là, les 7 premiers partent pour le « Round of 8 » et le meilleurs des derniers (« lucky loser ») est repêché. Cela permet de voir les impressionnant décollage et atterrissages ! Qu’est-ce qu’on aimerait le faire aussi 😉
De même un pilote affronte un autre pour faire ensuite le « Final 4 » : là c’est le chrono qui départage les 4 pilotes. Matt Hall réussira à remporter cette finale, étant un peu derrière Paul Bonhomme à chaque temps intermédiaire, il finit devant sur la dernière portion et l’emporte pour quelques centièmes de secondes.
Mika a réussi à nous rejoindre et on peut assister tous ensemble à la finale des Master Class et faire une photo du groupe des Villeneuvois avec le champion et son trophée !
Une fois les courses finies, Mika est en conférence de presse, nous on reste au Race Club à profiter un peu des canapés et de la bière locale 😉
Puis on mange ensemble et on repart à l’hôtel car ce n’est pas fini : demain on traverse l’Europe dans l’autre sens 😉
Levé tôt car on doit se poser à Albertville pour un repas avec la fille de Daniel, donc décollage à 10h30 prévu. Il faut aller à Graz, rendre la voiture, charger l’avion, …
A l’aéroport, la voiture est rendue en 2 minutes, Daniel avait pris de l’avance avec tous les bagages (et y’en a …) car comme nous sommes que deux dans le Cirrus, on aura l’immense privilège de ramener le trophée du vainqueur (et les courses diverses et variées réalisées sur place).
Entre temps j’ai payé les taxes (55 € pour 4 jours ce n’est pas volé, mais on n’avait pas de passagers, juste des pilotes …) et j’ai pu vérifier que le plan de vol est bien dans la machine !
Il fait grand beau dans toute l’Europe, donc au diable l’IFR, on rentre en VFR.
On met en route et je contact la tour, départ 6500 ft (malgré un niveau de transition de 50 dans l’ATIS…) vers Klagenfurt approuvé. On est même spotté au roulage par Mika qui attend son vol commercial. Puis on s’aligne et décollage.
Très vite la campagne devient montagne et il nous faut monter.
On est transféré à Wien Info puis Klagenfurt Info. Les clearances directes continues, on peut transiter et on n’a vraiment pas l’air de gêner grand monde. Les fréquences sont quasi désertes ce lundi matin. A droite (vers le nord) c’est assez bouché, mais le sud est grand beau. Cela nous permet de faire pas mal de photos.
Après Klagenfurt on repasse avec Wien Info et assez rapidement on proche de la frontière Italienne. L’Italie et le VFR, comment dire, c’est parfois compliqué. On a bien les cartes avec nous (et plein de tablettes à jour), mais c’est jamais très clair et leurs classes A sont très grande. Mais au pied des Alpes, on espère ne gêner personne et pouvoir transiter tranquillement.
Et cela va être tout à fait le cas. On est avec Bolzano Info qui nous demande de rappeler verticale le VOR de Bolzano (et si on ne les as pas en fréquence, essayer avec Milano). Mais entretemps on a eu un nouveau point de report (un point IFR), et cela nous simplifie la vie : car s’il fallait donner les noms des petits villages … Cependant la gestion de nav n’est pas trop dur et on peut se régaler les yeux !
En effet, vertical le VOR, on attend très mal l’info et aucune réponse à report de position. On essaye avec Milano et rien non plus … On continue donc vers l’ouest.
Puis on arrive à avoir l’info de nouveau et on est transféré avec Milan. On prévoit une petite incartade en Suisse pour survoler Lugano et on fait donc travailler Milano pour avoir l’autorisation. Et 1 minute avant d’arriver dans l’espace aérien Suisse, alors qu’on allait appeler, on a la clearance ! Et là pareil, on se régale !
Après Lugano, on longe les Alpes à la recherche d’une vallée assez large pour passer. On est limité par les 12 500 ft et en France on se heurte aux parcs naturels qui n’ont pas le droit d’être survolé à moins de 3300 ft AGL… Alors pour être sûr et parce que cela ne rallonge pas trop, on va passer par le sud de la Vanoise et arriver par St Rémy de Maurienne. Un petit crochet, mais cela n’est pas trop long. Entre temps, Milan doit nous trouver bon à la radio car ils tentent un relai radio avec un autre avion, mais il a déjà dû changer de fréquence.
Dès qu’on met le clignotant à droite on arrive en France, on quitte avec Milan et on peut parler Français. Un court essai avec Marseille Info, mais on a personne, on est trop dans les montagnes. On clôturera le plan de vol au sol. On arrive par le lac du Mont Cenis, et juste après on passe verticale le terrain de Sollière qui est assez plat mais vraiment en fond de vallée !
Au loin on voit les monts de la station de Tignes où je skie l’hiver … On voit aussi Val Thorens qui est sans neige. Juste un peu blanc au sommet.
On a débuté la descente car de 12 500 ft, faut y penser… On déboule à 180 kts sol dans la vallée et on se dit qu’on a de la chance de descendre la vallée à cette vitesse. En voiture cela prend des heures 😉 A St Rémy de Maurienne il y a un avion en tour de piste. Ceux qui apprennent à piloter là-bas ont de la chance ! Mais nous on est encore très haut, à 6500 ft.
Ensuite la vallée se sépare en deux et on attrape le début de la Tarentaise pour aller vers Albertville. Pas grand monde à Albertville, on rejoint le début de vent arrière 23, base, finale et on est posé juste à l’heure : il est 13h ! Fermeture du plan de vol avec le BRIA avant d’oublier et on peut aller manger ! On aura volé 3h10 pour faire Graz – Albertville et avec un vent plutôt travers.
Le resto sur le terrain est top, je mange même un hamburger carnivore (avec un tartare coupé au couteau) et puis on repart vers l’avion.
Petite étude rapide de la météo pour revenir vers Villeneuve : aucun besoin de monter trop haut, le vent idéal se situe vers le FL70. Donc une montée au FL65 est largement suffisante. Le départ est magnifique ! Je dis en-revoir aux montagnes que je reverrai en Janvier pour le ski … Le temps va être long ;-(
Aucun souci de négocier une directe sur La Tour du Pin avec Grenoble. On peut admirer Chambéry et le lac du Bourget.
Mais Lyon ensuite ne veut pas nous donner la directe sur Mende. On doit obliquer au sud de Grenoble Isère pour une dizaine de nautique. On voit d’ailleurs très bien la grande piste, que je reconnais : c’était le point de départ du Tours Aérien des Jeunes Pilotes en 2007 … La où j’ai connu Mika 😉 La boucle est bouclée 😉
Une fois un peu au sud de Grenoble Isère, on peut faire route directe Mende (qui est presque notre directe sur Villeneuve). On profite d’un vent arrière de 15 à 20 kts et nous voilà encore à 170 kts sol pour moins de 40 litres / heure 😉
On croise le Rhône et après on ne voit plus grand-chose. La directe Mende s’est transformé en directe Villeneuve sur Lot. Y’a pas à dire, le VFR en SR22 à 170 kts ce n’est pas tout à fait pareil qu’en Fournier à 170 km/h 😉
On fera une descente à -300 ft/min pour profiter au max de la vitesse et on ira jusqu’à 180 kts sol dans la descente !
L’arrivée à Villeneuve se passe sans problème et le retour depuis Albertville est express ! 1h40 (contre 6h30 en voiture).
Déchargement, petite bière à l’aéroclub et je rejoints Mika et toute sa famille chez eux pour un apéro / pizza. Je n’allais pas rester avec le trophée et les divers achats 😉
Arrivée le soir chez moi à Toulouse, un super WE fou ! Merci à Mika et Daniel et à tous ceux qui était de la partie ! Prochaine nav : on part à 4 avions en Bretagne fin septembre …
Découvrez la vidéo du WE avec la course de Mika vu depuis l’intérieur !!!
Bonjour,
merci pour c retour très sympa sur ce voyage et sur la course.
Je compte me rendre avec ma compagne et sa nièce au RedBull Air Races de Spielberg les 23 et 24 avril 2016, mais plutôt en voiture.
J’aurais juste aimé avoir quelques précisions sur les choses à faire ou à ne pas faire de façon très pratique:
– faut il réserver des places en avance sur le site redbull? ou vaut il mieux les prendre sur place (en cas de météo pourrie sur un des 2 jours)
– quel ticket est le plus intéressant pour voir les courses? Red Bull Tribüne ou Castrol Tribüne ou alors les places debout?
– à part le petit musée aéro, y a t il d’autres choses à visiter dans les parages?
Merci d’avance
Cordialement
Bonjour Christophe,
Alors l’an passé les billets achetés pour le samedi était valable pour le dimanche (samedi annulé cause météo). Donc si c’est moins cher sur internet, peut-être que cela vaut le coup.
Après entre la tribune Castrol ou Red Bull … Dur à dire.
Sur la Castrol tu verras bien décollage et atterrissages mais sera un peu plus loin du race track.
Sur la Red Bull tu verras plutôt bien le race track, bien les décollages et je pense moins bien les atterrissages (je n’y suis pas allé, pas sur).
La où on voit le mieux le race track c’est debout ou sur le plan y’a écrit “General Admission”.
Sinon juste à coté de Spielberg je ne vois pas grand chose à faire d’autre typé aéro… Tout dépend le temps que tu as. Le musée Red Bull est je crois à Salzbourg et doit être intéressant.
Tu peux aller le matin au petit terrain en voiture pour voir les avions d’un peu plus près et voir des passages de portes. Sans être ouvert, tu seras loin de la foule qu’il y aura au Red Bull Ring.
J’espère t’avoir aidé ! Sinon hésite pas à reposer des questions.
Antoine
Merci pour cette réponse très rapide!
Du coup je crois qu’on va prendre les places sur internet, car je pense que les prix doivent être plus élevés le jour J, et plutôt dans la tribune Redbull, car je pense qu’on sera bien content d’avoir des places assises.
Ok pour le petit terrain et pour le musée à Salzbourg: ça tombe bien, c’est sur le chemin en arrivant de France!
Pour les billets, le site de 2016 propose précisément le samedi et/ou le dimanche. Donc à part une annulation météo je pense que les dates sont exclusives.
J’aurais encore d’autres questions qui arrivent au fur et à mesure:
– à combien étaient vendues les places en “général admission” l’année dernière?
– faut il des jumelles pour suivre correctement la course?
– les démos du matin sont elles visibles correctement de la tribune Redbull? et à partir de quelle heure?
– pour les pass famille, demandent ils des justificatifs? (car ce n’est pas notre fille, mais notre nièce)
– y a t il des hotels sympas ou à éviter à côté de Spielberg?
Merci
Cordialement
Christophe
Pour le report du samedi vers le dimanche, c’était pour ceux qui avaient des places que pour le samedi je pense.
Pour les prix des places l’an dernier, je ne sais pas, j’ai eu la chance d’être invité. Donc aucune idée s’ils vérifient si c’est bien la même famille ou pas…
Jumelles : non, ca va trop vite !
Pour la partie meeting, de n’importe ou tu verras je pense très bien (et d’ailleurs c’est vraiment pas mal comme démos).
Hotels à Spielberg : pour moi il n’y a rien d’abordable (j’avais fait avec Booking.com pour pouvoir annuler si météo pas compatible avec l’A/R en avion léger). Avec mes amis nous étions à 30min de voiture à l’est (vers Leoben). 3 hotels différents, et tous très bien. Un couple d’ami avait dans leur hotel une piscine / jaccouzzi et ca avait l’air pas mal 😉
Et bien merci pour toutes ces infos très utiles.
Les réservations hotels sur le chemin et à destination, ainsi que les tickets redbull pour le dimanche sont finalisés!
Je n’ai pas trouvé de prix plus intéressants vers Loeben ou même ailleurs dans un cercle de 30km autour de Spielberg, donc je suis resté juste à côté à Judenburg.
Je n’ai pas trouvé de programme exact des démos lors du show: vers quelle heure commencent les 1ères le dimanche?
De mémoire c’est vers 10h30 – 11h … De mémoire …
Merci pour les infos!
Bonjour,
juste un petit retour de mon voyage à Spielberg en 2016, car ce blog est assez visible quand on cherche des infos sur les Redbull Air race et j’ai les réponses à mes questions posées précédemment.
Nous étions logés à Judenburg (15 min du circuit) et les prix sont élevés (130 euros par nuit pour 2 adultes et 1 enfant) mais je n’ai pas trouvé vraiment moins cher plus loin.
Il a fait un temps moyen avec quelques averses le samedi après midi et même un peu de neige le dimanche, mais ça n’a pas empêché de faire la course.
Conclusion: venez couverts, plaides, bonnets, gants etc etc! Les habitués étaient bien équipés, nous un peu moins!
Il n’y a pas besoin de certificat pour les places famille lorsqu’on se présente avec un enfant, même si c’est celui d’un ami absent.
Je confirme que la tribune Redbull est vraiment sympa pour voir les décollages et les courses.
Néanmoins je conseille d’aller dans la partie “générale” (places debout situées en bas de la zone, accessibles avec n’importe quel billet) le matin, pour voir les démos de voitures au plus près, voir les démos aéromodélistes (dès 9h15) et pour avoir un autre point de vue des courses pendant le passage des “challengers”.
Après manger vous aurez le temps de remonter vers la tibune redbull pour avoir vos places assises et voir tous les “masters” décoller devant vous.
Les gens commencent à partir vers 16h, au moment où les 4 derniers se battent pour la finale. On a accès aux avions et aux pilotes qu’après le dernier posé, mais on peut faire des photos des avions qui sont en expo statique pendant la finale, avec beaucoup moins de monde autour.
En bref c’était super sympa et à refaire!
Par contre les 10h de route retour le lundi étaient… douloureuses! Ceux qui ont la possibilité de faire l’aller retour en avion y gagnent fortement!
J’espère que ces infos aideront de prochains voyageurs Autrichiens pour les Redbull Air race!
Super Christophe que ce se soit bien passé !