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La restit à Douelle c'est magique, et quand on arrive à se poser en haut c'est encore plus magique
Suivez moi pour un week end de vols bivouac depuis la vallée du Louron pour le lac d'Espingo. Nuit au lac d'Espingo et le lendemain grand tour de la vallée du Louron et montée à 4260m ! Récit du vol : Samedi, 9h25, départ du col d'Azet dans la vallée du Louron pour monter au Toudous. On est 4 mais très rapidement je suis tout seul : les isards sont devant, moi je souffle et en chie derrière avec tout le matos de bivouac. Mais j'arrive à 11h au Cap de Toudous et le 1er décolle et arrive à s'extraire. Un second décolle rapidement ensuite mais n'arrive pas à s'extraire... Alors on fait ce qu'on sait très bien faire : attendre... On a même du vent "arrière" (sud-ouest) par moment... On se mets du coup sur la belle pente nord et on se prépare pour notre plus beau dos voile avec nos sellettes un peu lourde. Rémi part en premier et dès que je vois qu’il monte j’y vais. L’extraction n’est pas trop dure, mais on s’y reprend à deux fois avant d’arriver à l’altitude de l’Estos, 2800m. Rémi n’étant pas avec moi je décide d’aller vers le Lustou mais c’est turbulent, haché, … bref, je ne suis pas super à l’aise sous la voile, du coup retour vers l’Estos. Je lance la transition vers le Pichadère pour traverser la vallée sans refaire un plein, et malgré le fait que la transition est (je trouve) pas trop mal, j’arrive bien sous le sommet et surtout je ne trouve rien sur l’éperon nord-ouest. Du coup comme je ne veux pas me jeter dans la grosse face sud du Pichadère je m’enfonce dans le Val d’Aube coté sud. La brise est bien présente et j’arrive à remonter doucement en thermodynamique jusqu’à arriver au sommet. Je lance la transition vers le Cap de Pales mais ça ne suffit pas donc je m’arrête avant par la face ouest du Nord Nère. Le thermique du Cap de Pales est bien là, fidèle au rendez-vous, et me monte pas trop difficilement à 3200m. Ça me suffit pour la destination : le lac d’Espingo. Rémi qui n’a pas galéré comme moi dans le Val d’Aube est parti en haute montagne, moi je pars dans le bocal d’Espingo et profite maintenant du vol calme et me pose coté Est du lac ! Rémi arrive, fait une finale « un peu longue » mais ne finit pas dans le lac, et après avoir plié direction le refuge pour une bière ! Puis ensuite c’est baignade dans le lac et montage de la tente ! Après une bonne nuit de sommeil, il est temps d’un peu marcher : direction le val d’Arrouge pour y décoller. Les premiers 200m sont un peu raide mais le chemin est bien la et après la cabane c’est vraiment bien sauvage ! Rémi avait repéré un décollage et on y va. Dimanche 12h30 décollage ! Cette fois ci c’est très bien alimenté, je choisi même un peu plus bas que Rémi pour être sur une pente un peu plus faible car pas envie de rater le déco si je ne temporise pas assez vite. Rémi décolle niquel et je suis 2min plus tard. Y’a quelques mini truc mais je ne pense pas assez pour faire une vraie extraction : direction les face Est de l’entrée du Val d’Esquierry pour vraiment sortir. Pas super agréable, mais je m’y attendais, mais au moins c’est efficace. J’apprendrais le soir que Rémi s’est posé sur un déco d’Ôo et a redécollé un peu après. J’arrive au Cap de Pales puis c’est le Hourgade et je suis à 3600m. Direction le Spijéoles car j’aimerai bien aller sur la crête frontière. Mais j’y vais un peu trop tranquille et surtout je m’avance sans rien reprendre, demi-tour, passage par la face est du Spijéoles qui me fait encore plus descendre et retour radada pour une nouvelle extraction… Donc je repasse par l’entrée de la crête des Six Pics, c’est plus fort qu’avant … 40 minutes après je reviens au même niveau. Le plaf est encore monté et le thermique du Hourgade me permet de passer les 4000 ! Record perso tombé, ca sera 4260m ! Ça me laisse donc bien le choix et je pars vers le Lustou en direct (ou presque). J’arrive et un gros cumulus est au-dessus et je pense que je continue dans les record : +7m.s (en intégré +6). Un peu trop fort pour moi… Je n’ai pas l’habitude, je le quitte, temporise à l’Estos et la Rémi me dit qu’il est assez bas en vallée d’Aure en soaring à Ens. Du coup je reste dans le bocal de Loudenvielle et part au nord vers le Montious. Un gros cumulus est au milieu, je passe au vent bien plus bas mais ce n’est pas monter qui est difficile ! Traversée de la vallée pour passer coté Est au-dessus d’Avajan et la vers le déco du 700 je monte à +4 en ligne droite… Me revoila à 3000 m Quelques wing et 360, un changement de batterie de go pro en l’air et je suis en approche. On est deux ailes, je pense que l’autre pilote est plus débutant que moi (approche un peu bizarre) donc je laisse bien la place, mais il fait une sorte de 360 en finale… Du coup j’ai toute la place que je veux, posé ! J’ai vraiment préféré ce vol à celui de hier, mais je crois que tout est une question de préparation mentale… Là j’étais préparé ! Bravo et merci à Rémi qui a posé en bas d’Azet et remonté à pied chercher la voiture au col !
Petite vidéo du posé due l'ULM Tétras de David chez David. A quand ce n'est pas une terrain ouvert à tous, il faut piloter un peu plus 😉 Mais c'est ce qu'il rend la chose intérressante ! C'est le 1er posé (après 3 remises de gaz). Encore 5/7 km/h de trop en très courte...
Souvent on me demande pourquoi je me suis au parapente, et bien cette vidéo résume pas mal la chose : un moyen rapide pour descendre de la montagne. L'hiver y'a le ski, l'été, c'est le parapente ! Dans mon sac, 1,5 kg de matériel pour descendre... C'est sur que c'est pas avec cette voile que je ferrai mon premier 100 km, mais le matériel est tellement adapté à cette pratique de bivouac enchainé avec un vol tout calme du matin qu'il n'y a qu'à attendre les bonnes conditions pour en profiter !
Le ski de rando ce n'est pas que des champs de peuf ! Et savoir se débrouiller dans ces endroits c'est cool 😉
Résumé vidéo de 3 jours de ski de rando autour du refuge Campana de Cloutou dans les Pyrénées. Premier jour : en gros montée sous la neige... Second jour : super journée a chercher le soleil et la bonne neige ! Troisième jour : impératif de retour très tot, donc direct sur une crête et retour à la voiture.
Quand la neige n'est pas top et bien autant descendre en volant ! C'est ce que j'ai fait fin décembre 2024 au départ des granges de Lurgues. L'idée était d'aller décoller depuis le sommet du Pic de Maufoncon mais comme je ne suis pas très rapide à la montée (et la route étant glacée je me suis garée plus bas que les granges), quand est venu l'heure de décoller et surtout vu que j'ai trouvé l'endroit parfait, je décolle 400m sous le sommet. Décollage de rêve et très vite je vois un izard. Je me maintiens en altitude sur les pentes Est de l'Arbizon et fait donc quelques aller et retours (je verrai d'autres izards). Je ne peux pas aller explorer du coté du Pic Mail car une Zone de Sensibilité Majeur pour le gypaète m'en empèche (j'ai d'ailleurs décoller à la limite). Après 20 min de vol, je décide d'aller poser ! Un vol magnifique !
Avec du vent en altitude et un risque 3 d'avalanche, j'ai enchainé les runs depuis le Pla d'Adet vers l'atterrissage officielle de St Lary à Vignec. Ca m'a permis de découvrir ma voile avec vraiment de la hauteur et donc appuyer plus fortement sur les commandes : ca descend ! La rotation se fait env. 50min quand il n'y a pas de queue aux télécabines : télécabines, navette pour le téléphérique, vol, petite marche jusqu'aux télécabines.
Vidéo brute du run du Rebenty à Ax 3 Domaine en speedriding. Avant de faire le run on est allé voir le chef des pisteur à l'acceuil et donné notre assurance RC ! Le speedriding dans les Pyrénées vit un équilibre fragile, respectez les règles !
Entre Noël et le jour de l'An, ou entre les chocolats et la volaille, rien de mieux qu'une petite sortie en montagne ! Direction le Pic d'Anie depuis le village de Lescun en vallée d'Aspe et je monte de quoi passer la nuit au sommet. Je ne connais pas du tout l'itinéraire... Ca commence dans la forêt où une rencontre avec des gardes du Parc National m'apprennent la présence de zones restreinte pour le parapente... Puis la neige dure est en fait presque de la glace et surtout le col des Anies est vraiment bien plus long que prévu et surtout naviguer entre les "trous" me prends un temps et de l'énergie... Du coup, je doute quand à la réussite d'arriver en haut avant le coucher de soleil. Après un ultime passage en crampons pour les 100 derniers mètres, j'y arrive env. 10min avant ! Je me jette sur le drone mais l'appli DJI plante au démarrage... La nuit se passe bien jusqu'à minuit où le vent se lève vraiment : faut attacher les skis et les chaussons... Ca serait dommage de tout descendre en crampons. Le matin, le lever de soleil est top mais le vent est encore fort et du coup, après avoir retélécharger les presques 600 MO de l'appli DJI, je préfère ne pas faire voler le drone. Inutile de dire que la descente en parapente, à mon niveau, n'est pas envisageable (et si je me plante au déco, c'est direct en bas...). J'attends jusqu'à 11h30 avant de descendre, mais le vent a un peu baissé, je fait voler le drone ! A un moment, il perd 15m avec l'ordre à monter au max... Si j'hésitais à sortir la voile, je n'hésite plus ! Plus de 10 personnes font le sommet entre temps, certains avec des skis, mais tout le monde redescend en crampons... Moi je me dis que les skis ca va le faire... C'est juste très verglacé, pas glacé... La nuance qui change tout ! Mais bon ce n'est pas une partie de plaisir... 1ere descente de la saison et pour les 150 premiers mètres, l'erreur n'est pas autorisée... J'arrive rapidement au col des Anies et la comme je sais que cela monte et descend, et qu'a certain endroit c'est pour le coup glacé, je repasse en crampon avant de vraiment retrouver le soleil et la neige qui commence à ramollir. Mais je sais que devant moi, une partie qui ne voit pas le soleil est en glace (je l'ai monté en crampon la veille). Mais ouf : une zone parfaite pour décoller en parapente me tend les bras et comme y'a plus de vent à cette altitude un peu plus basse, j'hésite pas : une partie de la descente sera sous voile ! Bon j'ai rangé la voile n'importe comment mais je m'en sors en 20min et le déco est niquel ! 5min de vol super, juste l'atterrissage où à tirer sur une commande comme un fou me fait partir en vrille à 1m du sol... Voler avec un sac lourd en selette string, c'est pas top du tout... Après ce n'est pas dans la vidéo, mais j'ai une petite heure de "transversale" dans la forêt qui finira de m'achever... Je retrouve la voiture après ces 2 jours en montagne !