Fly’in et dernier jour du TAJP 2007
Aujourd’hui c’est le Fly In. Mais il ne fait pas très beau … De ce fait, sur les 60 avions prévus, seulement une vingtaine viendront selon les dernières infos.
Mais avant on a le « débriefing général ». On passe en revue un peu tout. Tout le monde remercie les organisateurs (FFA, AC locaux, organisateurs, conseils généraux et municipalités, …). Ensuite on commence à parler sur ce que l’on peut améliorer. Presque tous somme pour le fait d’enlever les fiches de briefing. On nous explique (et à raison) que le jour ou l’on sera en compagnie il faudra se plier au format de l’entreprise. Par contre, et je ne sais pas si les organisateurs l’ont compris, on (les jeunes pilotes) ne comprend pas encore (et toujours) l’utilité de recopier la carte sur un bout de papier. Le comble c’est que très peu (moins de 25%) de pilotes utilise leurs fiches de briefing en vol (du moins les petites case ou l’on dessine). On y arrive très bien sans : toute notre progression pour le PPL et toutes nos navs d’après on été fait sans fiche de briefing. On parle aussi que niveau communication ce n’est pas facile pour eux mais pour nous non plus : souvent on a des versions différentes entre commissaire sur une même question …
Ensuite, j’ai le malheur de parler de quelques choses d’interdit. Tout à la fin, je dis qu’entre le discours d’Eric en briefing général et la réalité il y avait des fois des grandes différences. Entre autre sur la boisson alcoolisé. Je ne comprends toujours pas pourquoi des gens habillé en jaune et volant plus que nous pourraient boire de l’alcool et nous en bleu on ne pourrait pas. Si c’est une raison de sécurité, y’avais des avions pilotés par des gens « dangereux » (ce que je ne crois pas, ce n’est pas un peu d’alcool au repas la vieille qui nuit à la sécurité des vols). Bref, en le disant j’ai jeté un grand froid (et je n’écrirai pas les remarques à chaud de certains commissaires …).
Les premiers à arriver sont les représentants : Cirrus, Tecnam, Diamound, Apex et Lionceau (j’espère que je n’ai oublié personne). Avant qu’il y ait trop de monde on regarde les petits avions. Discussion avec le pilote du DR400-135 TDI puis on s’installe dans le SR20 et enfin je parle un peu avec les gens de chez Tecnam. Puis on s’installe dans un Alpha Jet.
A partir de ce moment la (env. 11h00) une rumeur comme quoi on partirait dans nos club … Pour ma part ca m’arrange car après ce que je me suis fait entendre dire je n’ai plus trop envie de rester. La remise des prix arrive. Je finis 11° au général. C’est normal après la nav un peu raté en double je ne m’attendais pas à mieux. Par contre on est 8 à finir 1° sur le challenge « Zéro panne d’essence ». Ce qui fait qu’on a tous estimé à +/- 2L notre consommation sur tous les vols (ou presque) du TAJP. Par contre c’est un ami qui gagne la première place : Loïc avec qui j’ai volé à Montréal une fois et qui est dans mon Ecole (EPF – Ecole d’ingénieur, un de nos sponsors).
La suite est un peu précipité car nous partons effectivement cet après midi. Après le repas un dernier briefing est organisé. Nous avons une météo (et enfin un dossier de vol par personne que l’on peut emmener dans l’avion). Des groupes de départs sont organisé. C’est un assez gros bordel ! Selon la météo prévue les premiers partent. C’est pas mal sauf que les organisateurs n’ont pas vraiment regardé la météo de tous les terrains. De plus, pour rejoindre le Sud Ouest on est assez loin (c’est vrai que le Corse est encore plus loin). Mais on a 3h15 de vol tout de même et au vue de la météo le vol de nuit n’est pas vraiment possible. On est prévu au départ dans les derniers mais avec un peu de négociation je peux me retrouver dans les premiers.
On voit bien dans ce genre de situation les limites de tout ca : habitué à partir en nav avec une préparation quasi parfaite les gens ne sont pas prêts à vite partir. Et pourtant, une nav sans aucune préparation c’est un déroutement. Ce que normalement tout PPL sait faire. Bien sur il faut un exposé météo (ce que l’on a eu). Les NOTAMs peuvent se demander aux SIV. Bref, on veut nous amener à nous améliorer mais pas vraiment à nous professionnalisé. Si certains partent en ligne ou en aviation d’affaire, ce n’est pas réveillé à 3h du matin qu’il va dessiner dans des rectangles le vol qu’il va faire (j’exagère un peu …).
Bien sur ces propos n’engagent que moi, on n’a pas tous la même expérience non plus. Par contre on est tous PPL et CdB de notre avion. On décolle si on s’estime prêt.
Enfin, rien que le temps de faire les groupes de départs, 7 à 8 avions (15 minutes) auraient pu partir.
Pour ma part je serai avec Alex dans le Robin. L’Antonov rentre aussi tôt sur Biarritz. On met en route en n°1 et j’attends un peu pour que les tempés de l’Antonov soient bonne (j’ai le copi de la machine avec moi donc il sait quand on doit y aller). Un avion du tour roule juste avant nous. Puis c’est décollage, ou sort par le sud ouest et on fait une nav « pépére » destination Libourne. Après 20 heures de vol à chercher des repères pas toujours facile on se fait des verticales terrains au GPS … Mais on a toujours la carte 🙂
On entend sur les fréquences SIV les gars du Sud Ouest qui rentrent aussi. Ils ont réussi à ne pas décoller en dernier…
Pour illustrer un peu ce que je dis plus haut on a un bon exemple : par ou on l’on doit voler le Tour de France (en vélo) passe (vers Périgueux). Une énorme ZRT est planté au sud ouest de Limoges. En vol on arrive très bien à être au courant de la zone, et de l’heure de sa fermeture.
On poursuit donc jusqu’à Libourne. A Libourne, un Cirrus est au décollage avec une voix féminine à l’accent fort anglais. Je m’annonce normalement, fait ma verticale et vais ensuite chercher mon début de vent arrière. J’essaye de parler au Cirrus car je m’en rapproche. En Français ca ne passe pas donc je la contact en anglais et c’est plus simple … Puis on se pose et on dégage par le mauvais taxiway. La prochaine on lira la VAC un peu mieux. L’Antonov s’arrête aussi à Libourne pour déposer quelques petites choses et ensuite retour sur Biarritz. Comme on est un peu plus rapide, on a pris 10 minutes d’avance. Lui, il dépose tout le monde moteur tournant. Donc en finale, je repars dans le Robin mettre en route. On s’entend sur la fréquence pour faire le vol retour en patrouille. Je décolle en 1 (turbulence de sillage …) et lui ensuite. Je fais un 360 sur Libourne pour qu’il rassemble. Et ensuite, on passe (enfin repasse) avec Aquitaine. Je prends le VOLMET du Sud Ouest et la on entend que Biarritz est pour le moment IMC (BKN 006)… Bonne idée de faire partir le sud ouest en dernier de Tours … On continue à poursuivre et on choisit un terrain de déroutement : San Sébastian, Mimizan puis Pau. On passe verticale Mimizan et on passe avec Biarritz Info. Et la, ô miracle, les nuages passent de BKN à SCT. Il faut que ca tienne encore 25 minutes. On fini le long de la mer à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre … C’est magnifique.
On se sépare à NA, l’Antonov passe en premier, on le suit dans la vent arrière qu’on allonge un peu. Puis on pose, je dépose mon copi à l’Antonov pour les aider à ranger l’avion. Pendant ce temps je fais l’essence et reprends ensuite Alex. Puis on part au sud. Il est 20h30 environ. Il n’y a pas grand monde mais tout de même quelques jeunes pour nous accueillir.